mercredi 26 octobre 2011

David Sedaris : JE SUIS TRES A CHEVAL SUR LES PRINCIPIES, Ed. de l'Olivier, 2009


Un livre laissé par un de mes hôtes et dont la quatrième de couverture promet "un concentré d'humour scabreux et de situations désopilantes".  Je m'y suis donc lancée avec enthousiasme, pensant passer un bon moment sur la plage.
Et bien ! Voilà, près d'un mois que je le traîne ! Après une ou deux pages, je m'ennuie, je suis distraite, ou... je le laisse tomber sur l'oreiller et je m'endors.

Vingt petites histoires, autobiographiques on le suppose, mais qui n'arrivent pas à dresser le portrait de cet auteur. Vingt petites histoires, pas spécialement intéressantes, pas spécialement drôles. Vingt petites histoires, qui même si elles figuraient dans un blog, ne saurait retenir le lecteur. Alors, les publier ? On est bien loin de la littérature, et tout autant du sketch, la chute n'étant pas toujours au rendez-vous. 

La seule phrase qui m'ait fait rire c'est celle que j'ai citée dans mon autre blog. Elle appartient à la dernière partie du livre, qui nous conte, à nouveau en une kyrielle d'anecdotes, le mois que Sedaris a passé au Japon, pour s'empêcher de tourner en rond lorsqu'il a décidé d'arrêter de fumer.

La seule chose positive que je retiendrai, c'est que l'homosexualité du protagoniste, pour une fois, n'est pas du tout le sujet du livre, et si elle est mentionnée, ce n'est que parce qu'il se trouve qu'il partage sa vie avec un autre homme. 

Je suis certainement passée à côté de cet auteur, même si sa grand-mère grecque et sa façon de jeter ses déchets par la fenêtre de la voiture, me rappelle forcément quelque chose !